dans les chaussettes...
Haine. Stupeur. Tristesse. Incompréhension.
Je me sens entourée d'hypocrite, en ce moment. Là où je suis, ils sont sympas, mais je n'imaginais pas que j'inspirais la pitié ou le dégoût.
#Explication#
C'est la récréation, moment où les âmes en mal de joie et de détente se ruent dans la cour dans un brouhaha infernal. Bousculée de part en part, je m'apprête à affronter seule les 15 minutes de pauses qui nous sont accordées. Je me réfugie dans un coin, mon portable entre les mains, qui m'empêche de devenir folle. Je me vois revenir en primaire, où j'étais laissée derrière constamment, comme maintenant... Je l'avais prédit de toutes façons. Je m'y attendais. Mais les évènements qui se sont déroulés aujourd'hui m'ont fait comprendre que quoi que je puisse faire, je ne changerais rien à la fatalité de mon destin. D'un établissement à l'autre, j'ai soit un tas d'amis, soit personne et passe pour la pauvre fille paumée.
Je reviens à ma petite histoire donc.
Je suis en train d'envoyer des sms à une amie (heureusement que je peux encore les contacter, sinon je serais déjà en dépression), et là, un garçon de ma classe que je trouve plutôt sympa arrive devant moi avec un de ses potes. Je les entend parler:
- Tu vas pas aller lui parler ! Elle est toute seule ! (le copain)
- Mais elle vient de Landowski, elle connait personne... (mon camarade)
- Elle a sûrement des amis là-bas, elle en a pas besoin ici.
Et l'autre ne répond rien. Ben quoi ? Il voit pas que je suis mal, que je me sens rejetée ? J'inspire tellement la pitié qu'une fille de ma classe est venue me chercher juste après pour me présenter à des gens.
Merci, mais je n'ai besoin de la fausse gentillesse de personne.
Marre des hypocrites.
Evènement #2:
Je suis sur l'autre site de mon lycée, après la cantine. Je suis avec une amie et ses potes, et on se marre bien, quand je demande si ils ne connaîtraient pas un Thomas. Ils me disent que si. L'un deux se lèvent, et va je ne sais où. Il revient en me disant que Thomas avait dit que je me faisais des film, et qu'il ne me connaissait que vaguement.
Si pour lui "vaguement" s'applique au fait que l'on était toujours ensemble en CM2 et que l'on se connaît depuis la maternelle, mais alors et ses nouveaux amis ? Il ne les connaît pas du tout, en gros.
J'avale difficilement la réplique, et je le vois s'avancer avec ses potes. Des mecs. Alors qu'avant, ben, il n'avait aucun ami garçon.
- Ecoute, je me souviens de toi, mais on se connaissait pas beaucoup, qu'il me sort.
Il s'éloigne, et là je pleure. Une vraie fontaine.
Merde, alors ! si tout mes amis m'abandonnent, ça sert à rien que je continue à vivre. Je n'aime pas être seule et ne pas avoir de point d'attache quelque part, avec n'importe qui. La solitude me fait peur, je l'avoue. J'ai déjà vécu ça en primaire, alors, putain, arrêtez ça !
J'en souffre encore, de ce coup de poignard. Mais mes yeux sont secs, comme vidés de toute larme.
Et je m'en vais pour retrouver ma vie d'avant, celle où j'étais entourée, en relisant mes mangas. Ca me rappelle des tas de bons souvenirs...
Salut....
...bonnes vacances...
Les gens sont cruels, ils ne pensent qu'a leurs bonheur et n'ont jamais essayés de se mettre a la place de quelqu'un d'autre...
Désolée pour ce commentaire long et inutile mais merci car ça m'a fait du bien d'écrire ça....